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L'argent dans le foot !
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22 mai 2008

Euro 2008

Logo_UDE_Euro_2008_Autriche_Suisse_a_trois_mois_de_lecheanceConcernant l'euro 2008:

Outre la gloire et le gain d’un titre, les seize équipes participantes à l’Euro-2008 auront aussi des motivations sonnantes et trébuchantes: l’UEFA leur distribuera 184 millions d’euros de primes, dont 60 millions sur la base de leurs performances sur le terrain. A l’instar des recettes générées par la vente des droits TV et des licences (plus d’un milliard d’euros), le pactole global à répartir a cru de plus de 40% par rapport à la dernière édition de l’Euro au Portugal. En 2004, les équipes ne s’étaient partagées "que" 129 millions d’euros.

Chaque équipe en lice recevra 7,5 millions d’euro pour couvrir les frais de participation, contre 4,8 millions au Portugal.
Ensuite, le reliquat de plus de 64 millions sera attribué selon les résultats de chacun. En phase de poule, une victoire rapportera 1 million, un nul 500 000 euros.

Le système de répartition est légèrement différent pour la deuxième phase. Les huit équipes qualifiées pour les quarts de finale recevront 2 autres millions, les quatre demi-finalistes 3 millions, le finaliste 4,5 millions et enfin le vainqueur 7,5 millions.

Aucun dédommagement spécial n’est prévu pour une équipe sortie après les prolongations ou les tirs au but à l’issue d’un match nul pendant le temps réglementaire.

Tout cumulé et si elle gagne tous ses matches, la sélection qui soulèvera la Coupe Henri Delaunay pourra amasser jusqu’à 23 millions.

Championne d’Europe en 2004, la Grèce, créditée en poule d’une victoire (2-1 contre le Portugal), d’un nul (1-1 contre l’Espagne) et d’une défaite (1-2 contre la Russie), n’avait pas atteint le plafond de 17,7 millions fixé à l’époque.
Cette pluie de millions ruisselle dans les caisses des fédérations, qui reversent selon des modalités propres une partie aux footballeurs.

Indirectement cet argent finira aussi dans les trésors suisses et autrichiens. Les primes de matches des joueurs seront imposées à la source à hauteur de 20%. Grâce donc à la hausse des primes décidée par l’UEFA, dirigée par l’ancien champion d’Europe français Michel Platini, l’Autriche et la Suisse peuvent espérer au total entre 2,5 et 5 millions d’euros de recettes fiscales.

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